jeudi 15 octobre 2015

LA REVOLUTION DES NETLABELS

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LA REVOLUTION DES NETLABELS →→→ 

Un netlabel (ou elabel) est un label musical qui distribue principalement sa musique sur internet.
Bien que similaires aux labels musicaux traditionnels sur de nombreux points, beaucoup de netlabels s'en démarquent en mettant l'accent sur une diffusion des titres en téléchargement ; la production de disques physiques (CD ou vinyles) est rare (mais il y en a quelques-uns comme God Hates God Records ou d'autres...) ou même en cassette audio (Fuck Label Fuck Mastering ou Mahorka). Les œuvres sont disponibles sous forme numérique, par l'intermédiaire de fichiers dans des formats audio comme MP3, Ogg Vorbis ou FLAC.
Les netlabels distribuent souvent gratuitement leur musique (généralement sous une license artistique libre comme Creative Commons) et les auteurs en conservent typiquement les droits. La plupart emploient des techniques de guerilla marketing pour leur publicité ; peu font des profits.

On désigne habituellement comme musique libre, à l'instar d'un logiciel libre, une musique qui peut être librement copiée, distribuée et modifiée. Ainsi, la musique libre est soit de la musique du domaine public, soit de la musique diffusée sous une License ouverte. Une musique libre est un exemple d'oeuvre libre.
Conceptualisée par Ram Samudrala en 1994 à travers son manifeste The Free Music Philosophy, elle se définit par opposition au mode de distribution (et aux droits d'exploitations qui y sont liés) des musiques produites et distribuées sous le régime de droit d'auteur classique, par des labels, qu'ils dépendent de majors ou qu'ils soient indépendants. Il existe toutefois des labels ou des micro-labels qui diffusent de la musique libre et soutiennent activement la libre diffusion.
Enfin, la musique libre ne correspond pas à un genre ou à un style musical particulier. On trouve en effet dans le champ de la musique libre toute l'étendue des styles musicaux, des plus avant-gardistes aux plus conventionnels.

Certains artistes choisissent la musique libre par défaut, faute d'avoir réussi à intégrer les circuits commerciaux, ou parce que certaines sociétés de gestion collective des droits d'auteur (telle la SABAM ou la SACEM) ne leur permettent pas d'utiliser la libre diffusion comme moyen de promotion.
Le recours aux licences ouvertes peut aussi être considéré comme simple moyen de gestion individuelle des droits d'auteur. Dans les pays où cela est possible, un même auteur peut très bien placer une partie de ses œuvres dans le champ de la musique libre et une autre sous le régime du droit d'auteur classique, ou confier la gestion des droits commerciaux de ses œuvres à une société de gestion collective des droits d'auteur tout en les laissant en libre diffusion pour les particuliers.
Des artistes insérés dans le circuit commercial traditionnel ont déjà placé des titres ou même des albums dans le champ de la musique libre en les diffusant sous license ouverte : Beastie Boys, David Byrne, Nine Inch Nails, ...
D'autres artistes, et avec eux différents acteurs de la libre diffusion (associations, labels, militants...), accordent à la musique libre une dimension plus subversive à l'égard de l'industrie du spectacle, notamment, et voient dans leur mode de création et de diffusion un moyen de rompre avec les pratiques traditionnelles de cette industrie. Certains partisans des licences libres utilisant le copyleft considèrent ainsi leur licence comme un moyen de "dissémination virale" de la musique libre, susceptible de "contaminer" l'économie de la musique.
Il faut aussi savoir que derrière les NETLABELS, il y a un travaille monstrueux.
Déjà, par tous les artistes qui proposent leurs musiques, et ce n'est pas parce qu'elle est gratuite qu'il n'y a pas de travaille derrière, c'est identique ou presque au travaille accompli par un artiste sous label (reconnu).
Et c'est pareil pour les netlabels, il y a un gros travaille aussi, jusqu'a pour certains l'organisation de concerts, soirées, festivals, etc etc...

Une petite liste (non exhaustive) très intéressantes, venant d'un peu partout..
à découvrir ___

Fraction Studio (France)
God Hates God Records (Belgique)
→ Tape-Safe (Belgique)
→ Mahorka.org (Bulgarie)
→ FuckLabelsFuckMastering.bandcamp (Belgique)
Completely gone recordings (USA)
Dhatura Records (France)
Petroglyph Music (Norvège)
ManyFeetUnder (Italie)
MidnightRadio Compilation (Allemagne)
→ Black Death Industry (Grèce)
Ifar Musique Concrete Compilation (UK)
→ Batenim Netlabel (Italie)
→ Nostress Netlabel (Italie)
→ Brusio Netlabel (Italie)
→ Laverna Netlabel (Italie)
→ Resting Bell (Allemagne)
(en cherchant bien , dans chaque lien, il y a d'autres liens.. et ainsi de suite...)

→ netlabels/List →
→ archive.org/netlabel →
→ sonicsquirrel.net →

+ Quelques liens intéressants → Netlabels and democratization of the recording industry
                                                Netlabels.org (facebook)
                                                http://netlabels.org/netlabels/
                                                Audioactivity (collective & netlabel)
                                                Liste de netlabel par genre
                                                ACIM portail des bibliothécaires musicaux
                                                Phlow Magazine (Webzine)
                                                firstmonday.org












                   

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